Cadre national e-santé et autonomie régionale : vers un nouvel équilibre
Philippe Burnel (photo ci-contre) a présenté, le 1er février dernier, une synthèse des principales dispositions à retenir dans le champ de l’e-santé et du partage d’informations, un an après la publication de la loi de modernisation du système de santé. Invité à s’exprimer en ouverture du colloque « Être connecté c’est bien… pour collaborer, coopérer, c’est mieux ! », de l’association Formatic Santé[1], le délégué à la stratégie des systèmes d’information de santé (Dssis) en a profité pour commenter une actualité réglementaire prolifique et revenir sur les objectifs et jalons de la stratégie nationale e-santé présentée début juillet dernier.
Priorité au socle minimum de services
Alors qu’une instruction datée du 10 janvier 2017[2] vient de compléter celle du 11 mai 2016[3] afin de clarifier l’articulation entre les niveaux national et régional pour la mise en œuvre de cette stratégie, Philippe Burnel a insisté sur un objectif de ces textes : « Bien indiquer aux régions que la priorité consiste à assurer le déploiement d’un socle minimum de services. »
« Ce socle, on l’a identifié, a-t-il rappelé en énumérant le dossier médical partagé, les services de messagerie sécurisée, les services d’aide à l’orientation, les plates-formes de télémédecine et les services de partage d’images. Il sera complété au fil du temps avec les résultats des expérimentations des Territoires de soins numériques et leurs plates-formes territoriales d’appui (PTA). »
Des groupements régionaux d’appui
Après l’affirmation, en mai, de la responsabilité des Agences régionales de santé (ARS) au regard de la politique d’e-santé dans leur région, et de la priorité à la mise en œuvre du cadre commun des projets e-santé, l’instruction du 10 janvier précise le dispositif de gouvernance souhaité par le ministère de la Santé. Elle acte notamment les caractéristiques des nouveaux Groupements régionaux d’appui au développement de l’e-santé (Grades) dont les régions devront s’être dotées d’ici à la fin de l’année.
[1]
[2]
[3]
Avez-vous apprécié ce contenu ?
A lire également.

Paul Milon, de l'informatisation des mairies à la convergence hospitalière
01 déc. 2025 - 18:48,
Actualité
- Pierre Derrouch, DSIHCe n’est pas à l’hôpital que Paul Milon fait ses premiers pas dans le numérique, mais en participant à partir de 1985 au mouvement d’informatisation les mairies. « C’était la première fois qu’on équipait ces collectivités », se souvient le DSI du GHT du Var. Une expérience qui incidemment le conduir...

Inria et Doctolib s’associent pour la recherche en intelligence artificielle en santé
01 déc. 2025 - 12:13,
Communiqué
- DoctolibInria, l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique et Doctolib annoncent la signature d’un partenariat inédit en matière de recherche pour faire émerger des modèles d'intelligence artificielle cliniques à la fois fiables et souverains dans le domaine de la santé.

Adopt AI 2025 : la santé passe à l’échelle, sous le regard du terrain hospitalier
01 déc. 2025 - 11:56,
Actualité
- Morgan Bourven, DSIHL’Adopt AI International Summit 2025 s’est tenu les 25 et 26 novembre dans le cadre prestigieux du Grand Palais. Artefact y a accueilli près de 20 000 participants, 600 intervenants et 250 exposants, avec un moment fort : la venue du président Emmanuel Macron. Pensé comme un lieu où les idées se tra...

L’IA générative on-premise : retours d’expérience et stratégies concrètes
27 nov. 2025 - 14:42,
Actualité
- Morgan Bourven, DSIHÀ l’occasion de la conférence « Transforming Hospitals Through On-Premise Generative AI » organisée dans le cadre de l’évènement Adopt AI, le 25 novembre à Paris, des experts ont partagé leurs visions sur l’intégration de l’intelligence artificielle générative au sein des établissements de santé. Po...
