Medasys change de mains, qu’est-ce que ça change ?
19 oct. 2016 - 11:41,
Actualité
- DSIH, Delphine GuilgotDedalus, société italienne, leader du secteur des logiciels de santé en Italie et acteur important sur le marché international, est donc devenu le nouvel actionnaire majoritaire de Medasys. L’opération affiche plusieurs objectifs : l’amélioration du service clients, l’optimisation des activités de recherche et de développement, l’évolution du portefeuille produits, mais aussi et surtout la volonté de devenir très prochainement le premier opérateur de santé européen ! Ses clients ne devraient donc pas s’en plaindre. En mutualisant ses expertises réciproques, il est sûr que le Groupe au chiffre d’affaires de 150 millions d’euros en 2015 devrait être en mesure de leur proposer toujours plus de solutions innovantes et performantes. A ce jour, Frédéric Vaillant, président du directoire de Medasys, assure que ses logiciels ne disparaîtront pas mais que, bien au contraire, ils bénéficieront des innovations développées par la société italienne dont la force réside dans une connaissance pointue des techniques d’interopérabilité autant que de la problématique de la régionalisation déjà pratiquée sur la péninsule. Une aubaine dans le contexte français actuel où il n’est plus question que de GHT. DxCare est considérée comme la solution la plus pertinente du Groupe et DxPlatform dernière-née des solutions Medasys, devrait pouvoir bénéficier de ce rapprochement en adoptant les modules d’intéropérabilité de la plateforme X1-View de Dedalus.
Avec cette intégration, Medasys fait donc désormais partie d’un groupe de 1 700 salariés, présent dans 25 pays : Europe, Etats-Unis, Amérique Latine, Chine, Afrique, …. Le développement de l’éditeur à l’international sera maintenu et accompagné sur les zones d’Afrique et du Moyen-Orient. En revanche, Medasys ne sera plus en charge de l’activité en Amérique Latine, déjà bien investie par la branche espagnole du nouveau groupe, DxCare traduit en espagnol, restant au catalogue. Au final, l’opération devrait être transparente pour les clients, voire même profitable dans les prochains mois !
[1] Erratum : Une coquille s’était glissée dans l’article paru à ce sujet dans le numéro 19 d’octobre 2016. Il s’agit bien de 60% et non de 6%.