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Les objets connectés ou le Moyen-Age informatique

20 avril 2015 - 11:36,
Tribune - Cédric Cartau
Ne tirer aucune leçon des erreurs passées, les recommencer toujours. Après tout, c’est peut-être cela le sens intime de la vie professionnelle : au moins on a du boulot et cela donne l’impression à tout le landernau informatique qu’au moins ça s’agite là-dedans.

Les vieux croutons de la même génération que moi – voire pire – se souviennent sans aucun doute de la glorieuse époque fin 90, où tout était permis côté biomed et services techniques sur le plan informatique. Au grand dam des responsables de ces secteurs – bien que pas toujours… - les sociétés installaient à tout va des réseaux filaires en marge du réseau institutionnel, des réseaux Wifi en veux-tu en voilà, des systèmes jamais mis à jour voire carrément installés avec des OS obsolètes, j’en passe et des meilleures. Il y à peine 2 ans j’ai dû refuser l’installation d’une machine sous Windows NT (je jure que c’est vrai) et dans la liste des systèmes les plus bancals que j’ai pu voir, nul doute que ce PC sous Flex OS (véridique) qui pilote un système entier de pneumatiques est en bonne place sur le podium.

Stuxnet est une joyeuseté conçue par le Mossad et la CIA pour infecter les centrifugeuses iraniennes, c’est de notoriété publique. Les systèmes techniques (SCADA) sont vulnérables plus que tout, car jamais de patches, pas de protection virale, bref le contraire de ce qu’il faut faire, mais qui semble la norme dans ce domaine.

Les octets de Stuxnet sont à peine froids que le Net regorge d’articles sur la prochaine révolution des objets connectés, qui plus est dans la santé. A-t-on tiré les leçons des systèmes SCADA passés ? Que nenni brave lecteur, on est reparti comme en 40 avec des systèmes embarqués développés à la va-vite, des connexions réseau non sécurisées, etc. etc. etc. Les fournisseurs et leur incurie ont bon dos : les instances nationales et européennes ont un pouvoir normatif assez grand pour prendre les devants et éviter, pour une fois svp une seule, que l’on se retrouve à légiférer pour boucher les trous – que dis-je les avenues – que l’on ne manquera pas de découvrir dans les prochaines années.

Mais je m’égare ô lecteur : après tout, les incidents de sécurité c’est vous qui les vivez c’est nous les RSSI et autres experts sécurité qui en vivons et j’hésite franchement entre la grimace et le remerciement pour la chienlit à venir.

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