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La télésurveillance des prothèses rythmiques cardiaques risque la panne

20 jan. 2015 - 09:39,
Actualité - DSIH,DL
« Certains centres ont décidé de n’activer les prothèses que pour les patients qui assumeraient à leurs frais la prestation médicale au montant préconisé par la profession ». 

Le Dr Arnaud Lazarus (en photo ci-contre) n’a pas lâché cette phrase par hasard lors de la conférence de presse du Snitem[1] organisée le 16 janvier pour alerter sur les obstacles à la prise en charge de la télésurveillance des prothèses rythmiques cardiaques. Cardiologue rythmologue à la clinique Ambroise Paré à Neuilly, il est impliqué de longue date dans le développement de cette télésurveillance, de même que dans les études destinées à montrer sa pertinence ; il est également actif dans les négociations avec les pouvoirs publics. Or il déplore aujourd’hui que la situation ait peu évolué depuis trois ans.

En 2012, en effet, la CNAMTS annonçait son intention de financer l’activité de télésurveillance, au moins pour les défibrillateurs automatiques implantables (DAI). Sa prise en charge reste actuellement partielle (limitée au remboursement du transmetteur) et sujette à remise en cause. Forts des résultats de nombreux travaux, dont l’étude Ecost, les professionnels ont, à l’époque, avancé leurs propositions de forfait. « Des propositions qui ne sont pas délirantes, commente Arnaud Lazarus. L’étude Ecost montre une économie de 315 euros par patient et par an grâce à la télésurveillance. » Les forfaits calculés par les cardiologues en 2012 atteignaient 250 euros (pour ce qui concerne les DAI), qu’il faudrait sans actualiser à 270 euros, et auxquels il faudrait ajouter un forfait de structure de 130 euros. Certes, les discussions se poursuivent, mais « à un rythme anormalement long ».

Dans quelques régions, comme l’Aquitaine, les ARS prennent en charge le financement de l’activité médicale. Ailleurs, c’est au centre de cardiologie de trouver la solution. « Nous suivons 1200 à 1300 patients. Chaque année, notre directeur nous demande : « comment je vais financer votre activité ? », témoigne le Dr Laurence Guédon-Moreau, cardiologue rythmologue au CHU de Lille (active dans Ecost).

Pour l’heure, le blocage serait essentiellement d’ordre administrativo-juridique, les parties en présence ne parvenant pas à s’entendre à propos de la solution de facturation dématérialisée à mettre en place. Mais cet imbroglio masque apparemment nombre d’autres freins ! La conférence de presse a par exemple mis en lumière le fait que la télécardiologie ne peut pas faire partie des priorités de la CNAMTS… tant qu’elle n’est pas fléchée par le politique.

[1] Syndicat National de l'Industrie des Technologies Médicales

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