Télémédecine et IT
Télémédecine, télédiagnostic, télésuivi, téléradiologie, téléexpertise : le domaine devient vaste. Alors qu'il y a à peine 15 ans, il s'agissait simplement de téléinterprétation d'images radiologiques afin de faire face à la pénurie de radiologues dans certaines villes ou régions, de multiples « sous-branches » sont apparues, qui rendent le secteur riche en innovations.
Ces dernières années, on a vu se développer le champ de la télésurveillance. Pour des pathologies parfaitement identifiées (par exemple les diabétiques, les insuffisants cardiaques, etc.), pourquoi continuer de recevoir en consultation de contrôle les patients – la plupart du temps pour leur dire, heureusement, que tout va bien – alors que la transmission automatisée et sécurisée de paramètres biologiques (poids, tension, taux de sucre dans le sang) à l'aide d'un dispositif adéquat permet de faire mieux, plus rapide et beaucoup moins cher.
Récemment, un médecin d'un centre de traitement du cancer me racontait comment certains de ses confrères pouvaient suivre les patients en rémission et à distance, simplement en collectant des paramètres simples (dans le cas présent, des variations de poids) et détecter avec une certitude quasi parfaite les rechutes. Le 14 mai dernier dans ticsanté, un article mentionnait l'engouement des français pour les appareils numériques de type balances connectées ou bracelets de mesure d'activité physique et nul doute que ces deux tendances vont converger.
Curieusement, dans ce foisonnement technologique, on ne trouve pas de dispositif de type système expert pour réaliser des premiers niveaux de diagnostics. Il y a une vingtaine d'année, une entreprise avait développé une tablette (déjà!) destinée aux pays en voie de développement et permettant à des personnes sans médecin à proximité de réaliser un premier niveau de diagnostic en répondant simplement à une série de questions sur un écran tactile. Après tout, que fais votre médecin de ville quand vous allez le voir ?
Certes dans la médecine générale cela semble compliqué : l'appareil ne pourra pas procéder à un examen clinique, sauf à imaginer des bras articulés qui sortent de la machine pour nous palper. Mais dans des pathologies précises pourquoi pas ? D'autant qu'Internet n'existait pas à l'époque de la tablette ci-dessus, les moyens IT sont tout autres de nos jours.
Avez-vous apprécié ce contenu ?
A lire également.
Certification Hébergeur de Données de Santé (HDS) version 2.0 : six mois pour être prêt
21 nov. 2025 - 12:41,
Actualité
- Rédaction DSIH,La nouvelle version 2.0 de la certification HDS, qui renforce la sécurité des données de santé hébergées, entre dans sa phase finale. Les acteurs concernés disposent désormais de seulement six mois, jusqu’au 16 mai 2026, pour finaliser leur mise en conformité avec ce référentiel strict aligné sur le...

Hopital Manager de Softway Medical, premier DPI référencé Ségur V2 par l’ANS
20 nov. 2025 - 14:04,
Communiqué
- Softway MedicalC’est officiel : l’ANS, l'Agence du Numérique en Santé, a confirmé qu’Hopital Manager, le Dossier Patient Informatisé de Softway Medical, est le premier DPI référencé Ségur V2. Une réussite qui souligne la position de leader d’un éditeur français souverain, engagé depuis la première heure dans la tr...

OSO-AI : une innovation bretonne au service du soin à domicile teste sa technologie au Danemark
20 nov. 2025 - 11:56,
Communiqué
- Biotech Santé BretagneDans le cadre du projet européen ACE, les centres d’innovations bretons Biotech Santé Bretagne et le CoWork’HIT, ont identifié l’entreprise bretonne OSO-AI. Pionnière du monitoring acoustique assisté par intelligence artificielle, elle teste actuellement sa solution innovante de soins à domicile à l...

BRISS : Transformer la crise hospitalière en levier de résilience
18 nov. 2025 - 09:35,
Actualité
- Rédaction, DSIHLa plateforme BRISS, portée par l'ARS et la FHF Bourgogne-Franche-Comté, révolutionne la formation des établissements de santé en France en proposant des séries immersives inspirées de crises réelles comme la cyberattaque du CH de Pontarlier en octobre 2025.
