DSIH 19 : Médecin augmenté = patient mieux soigné
01 oct. 2016 - 02:00
Le médecin augmenté recouvre plusieurs réalités, que DSIH vous propose d’explorer. Réalité virtuelle, qui correspond à l’immersion d’un utilisateur dans un monde recréé numériquement, avec sons et sensations, tout en le coupant du réel. Dans le domaine médical, les serious games exploitent cette approche pour s’approprier une technique. Réalité augmentée, qui consiste à superposer ou ajouter des informations sur des images d’un environnement réel. Elle fait l’actualité à l’occasion du 118ème congrès français de chirurgie (28 - 30 septembre à Paris). « Depuis 2014, plus de 150 opérations utilisant la réalité augmentée ont été réalisées en France, en chirurgie digestive. Ce qui en fait un des acteurs de pointe (si ce n’est le premier) au monde dans ce qui promet d’être le mode opératoire du futur », annonce d’ailleurs l’Association française de chirurgie.
Alors que les Journées Francophones de Radiologie se préparent (14-17 octobre à Paris), DSIH vous présente les pistes avancées par la Cour des Comptes, dans un rapport rendu public au printemps, pour mieux adapter les moyens en imagerie médicale à des besoins croissants. L’institution ne cache pas compter sur le déploiement des Groupements hospitaliers de territoire pour réussir à optimiser l’accès aux équipements.
Toujours côté GHT, DSIH revient sur deux retours d’expérience bretons présentés lors de Paris Healthcare Week, en mai dernier : avec la CHT d’Armor et l’Union hospitalière territoriale de Cornouaille, les étapes, limites, contraintes et succès du parcours vers un SI territorial sont clairement illustrés.
La recherche de professionnels avec une double, voire une triple compétence (médicale, informatique, statistique) est maintenant stratégique pour un hôpital : c‘est ce qu’affirment les Prs Marius Fieschi et Patrice Degoulet dans une analyse – décapante - des faiblesses de la gouvernance des SIH et de la e-santé dans notre pays. Ils nous exposent comment l’expérience américaine ouvre des pistes de réflexion avec l’émergence des postes de Chief Medical Informatics Officer et/ou de Chief Clinical Information Officer qui doivent maintenant valider la spécialité « informatique biomédicale » pour prétendre à la direction d’un système d’information clinique.
Egalement au sommaire de ce numéro 19 : des entretiens de rentrée avec la présidente du Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie, le président de la fédération Lesiss[1], le conseiller national SI de santé auprès de la FEHAP.
Et l’histoire d’un parcours exceptionnel : celui de Paul Avillach, aujourd’hui professeur assistant au Département d’informatique biomédicale de la Harvard Medical School.
[1] Les entreprises des systèmes d’information sanitaires et sociaux
Rédaction
DSIH propose réflexions prospectives et retours d’expérience, chroniques d’experts et présentations d’études, à un lectorat très précisément ciblé en raison de son implication dans le développement de la e-santé et des SIS, du DSI à l’ingénieur biomédical en passant par les managers, acheteurs et cadres de santé.