Les pirates n'en sont pas à leur coup d'essai puisque déjà, en juillet dernier – l'été semble propice aux exploits dans ce domaine – la base des donneurs de ce noble établissement avait subit une intrusion : les données avaient été en partie copiées et diffusées sur Internet. Lorsque l'on sait les contraintes d'anonymat qui pèsent sur ce genre d'activité, cela donne froid dans le dos et rafraîchit les ardeurs des clients les plus motivés. En effet, qui leur assure que leur progéniture ne va pas venir leur réclamer, dans quelques années, une pension, le remboursement des frais de scolarité ou une caution pour la location d'un studio estudiantin en centre ville ? Lorsque l'on sait qu'un seul don peut être utilisé pour inséminer des dizaines de dames, on songe avec effroi au minivan combi volkswagen qu'il va falloir acquérir pour transporter tout ce beau monde : adieu le coupé sportif 2 places.
Quelques mois plus tard second épisode : un pirate informatique (répondant au nom de Xsane2) pénétrait les sécurité informatiques de la banque et dérobait les noms, les numéros de téléphones, les adresses électroniques des fichiers. Les responsables de la banque, pourtant mainte fois alerté, n'ont à ce jour pas daigné répondre. Ils feraient cependant bien de décrocher leur téléphone de leur main disponible – la seconde tapant sur leur clavier – et résoudre cette question majeure pour la sécurité mondiale.
DSIH/C.C