Philips aux côtés des établissements de santé pour les aider à réussir leur mutation numérique

07 déc. 2020 - 18:40,

Actualité

- DSIH
1,4 milliard d’euros, c’est la somme prévue lors du Ségur de la santé pour assurer le rattrapage du retard du numérique en santé. Cette annonce conforte la stratégie de Philips qui a anticipé le virage numérique depuis plusieurs années. Entretien avec Pascal Dussert, directeur marketing et vente de la division Connected Care chez Philips, et Antonin Marcault, directeur de l’activité informatique de santé chez Philips.

Comment Philips s’est-il organisé pour accompagner la transformation numérique des établissements de santé ?

Pascal Dussert : Leader des technologies médicales et de l’informatique de santé, Philips a progressivement recentré son activité pour devenir un leader des solutions numériques du secteur. Le groupe investit chaque année 1 milliard d’euros dans l’informatique de santé et l’intelligence artificielle, soit 60 % de son budget R&D. Nous avons également développé un centre d’IA dédié à l’imagerie médicale du futur, à la génomique et à l’écosystème des start-up.

Antonin Marcault : Notre ambitieux plan de croissance externe témoigne de notre engagement dans la santé numérique : 50 % de nos derniers rachats concernent les logiciels, l’IA et les plateformes informatiques.

 Concrètement, que proposez-vous aux établissements de santé pour réussir leur virage numérique ?

Pascal Dussert : Cette transformation se joue à plusieurs niveaux pour les structures de soins qui doivent articuler convergence territoriale (groupements hospitaliers de territoire), compatibilité régionale (groupements de coopération sanitaire) et cadre national (Ma santé 2022, Ségur de la santé). Philips s’engage à leurs côtés dans la durée, à chaque niveau et selon leurs besoins propres, avec des solutions respectant les standards et protocoles internationaux d’interopérabilité, en partenariat avec des acteurs pionniers en cybersécurité.

Antonin Marcault : Nos solutions numériques contribuent au développement de nouvelles organisations de travail au profit d’une meilleure efficience du système de santé, d’une meilleure pertinence des soins et d’une égalité de chance pour les patients avec, par exemple, la téléradiologie qui rapproche les centres experts des déserts médicaux. On pourrait également citer la numérisation de l’anatomopathologie. Elle permet aux pathologistes de travailler chez eux et d’améliorer leur productivité (+ 20 %), soit, en retour, des délais de rendu de résultats d’oncologie plus courts pour les patients.

Qu’est-ce qui se joue avec le virage numérique au-delà de la mutation technologique ?

Antonin Marcault : Le virage numérique génère un changement de l’environnement des professionnels de santé. La crise a fait émerger un besoin sans précédent de solutions informatiques cliniques pour lire des images à distance, puis les partager entre spécialités et entre établissements (anatomopathologie, radiologie, cardiologie, oncologie…).

Pascal Dussert : Les modèles changent pour faire apparaître des offres de Managed Services où l’établissement se concentre sur sa mission première – soigner – et où le fournisseur s’engage sur des niveaux de services stricts en matière de performance de ses solutions SI.

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