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Les personnels de Montluçon se sont mis au Dossier patient informatisé le 25 juin dernier

25 sept. 2012 - 02:00,

Actualité

- DSIH
Le chariot numérique permet d’accéder aux dossiers médicaux plus facilement. « Si on peut passer moins de temps dans la paperasse, ce sera du temps en plus pour accueillir le patient », estime le docteur Serge Gallet. - Seher TURKMENEn 2011, le centre hospitalier s’est lancé dans un grand chantier numérique. La première étape : le dossier patient informatisé.

Serge GalletUn des chariots numériques de la pédiatrie est branché sur le secteur, dans la salle d'examens. L'équipement, un ordinateur sur réseau posé sur une tablette, a une autonomie de six heures. En gros, le temps d'une visite. « On peut le passer de chambre en chambre », explique le Dr Serge Gallet, et alors consulter directement les dossiers des patients, ajouter des données, ordonner des prescriptions…
Pour l'heure, le médecin utilise un mot de passe. Mais à partir du 1 er octobre, comme l'ensemble des professionnels concernés (plus de deux cents personnes), il aura une carte, qui activera tous les équipements numériques. Nominative, elle sera configurée pour un accès personnalisé. « Son service et les dossiers des patients qui vont arriver », schématise le Dr Marie-Laure Dubouchet.
C'est elle qui coordonne le DPI, le Dossier patient informatisé (DPI) que le centre hospitalier a lancé le 25 juin dernier. L'objectif est de « faciliter la prise en charge du patient, avec une priorité : la traçabilité des transactions faites autour de celui-ci », développe-t-elle.
« Un choc culturel »
Pour le président de la Commission médicale de l'établissement, le Dr Philippe Verdier, l'informatisation, inévitable, apporte « une plus grande sécurité. On ne peut plus perdre de dossier. Chaque patient a un numéro. Nous étions au bout du système papier, avec un problème de stockage. » Le médecin avoue quand même une certaine appréhension au démarrage. « Ça a été un choc culturel. Nous avons une population de médecins qui commencent à avoir plus de cinquante ans. Mais ça s'est plutôt bien passé », estime-t-il.

 

Entre les médecins (cent trente), les cadres, sages-femmes et secrétaires, ce sont au total deux cents personnes qui ont été formées à l'usage des nouveaux équipements et logiciels.
Le Dr Serge Gallet s'est rapidement adapté. « Si on peut passer moins de temps dans la paperasse, ce sera du temps en plus pour accueillir le patient. Sans parler de la rigueur qui va avec : on doit décider de ce qu'on met dans le dossier, et dans quelle case ».
Dictée numérique
Il a aussi changé quelques-unes des ses pratiques : « J'avais l'habitude de prendre une photo quand je voyais une scoliose qui pouvait évoluer chez un enfant. Que j'imprimais. Là, je prends la photo et elle est transférée directement dans le dossier. Six mois après, pour un contrôle, on n'a plus qu'à regarder ».
Comme les autres, il est équipé d'un Androïd, grâce auquel il peut avoir accès à la dictée numérique. L'effet a été immédiat, raconte le Dr Marie-Laure Dubouchet. « Nous avons un retard de huitdix jours dans les courriers. Avant, c'était un moisun mois et demi, même plus sur certains secrétariats… »
Seher Turkmen
[email protected]

 

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