Publicité en cours de chargement...
Cartographier son SI et maîtriser ses failles : un enjeu pour le RSSI
DSIH : Vous utilisez la solution Ikare d’Itrust depuis bientôt 1 an. Pourquoi avoir choisi d’internaliser vos audits de vulnérabilité ? Julien Rousselle : En partie pour des raisons économiques. Nous faisions régulièrement appel à des sociétés extérieures pour ces audits. Ceux-ci représentent un coût important et j’ai souhaité investir dans une solution permettant de les réaliser en interne, investissement soutenu par la Direction Générale qui en a vu tout le potentiel. Si le coût d’acquisition du produit est rapidement rentabilisé, Ikare permet également de connaitre l’état de son SI en continu et en temps réel.
DSIH : Quels sont ses autres points forts ?
J.R. : Gain de temps, interface conviviale, système simplifié via une note sur 10, meilleure compréhension du SI et communication facilitée auprès des directions générales grâce aux tableaux de bord adaptés et éléments de preuve qui peuvent être fournis lors de certifications sont des points forts. C’est aussi une obligation quasi-réglementaire avec la nouvelle PGSSI, dans le chapitre sur le suivi des vulnérabilités, où il nous est fortement recommandé d’avoir un audit temps réel.
DSIH : Ikare cartographie. Mais après ?
J.R. : Via le système de note, nous identifions clairement les applications les plus critiques et nous pouvons ainsi prioriser les actions à mettre en place pour corriger les vulnérabilités. Au CHU, nous auditons plus de 400 IP. Quand l’outil vous annonce 100 « équipements vulnérables », vous ne pouvez pas être sur tous les fronts ! L’outil nous permet donc d’élaborer un plan d’actions correctives en fonction de la qualification des remontées.
DSIH : Quel est l’intérêt pour les RSSI d’établissements de santé ?
J.R. : Les équipements biomédicaux et les données médicales sont la nouvelle cible des pirates. Le monde médical va devoir face à ces nouvelles attaques et s’en prémunir. Les établissements de santé doivent maitriser leurs propres failles et vulnérabilités. C’est un gage de qualité et de sécurité pour le patient et ses données médicales personnelles dont nous sommes garants.
Avez-vous apprécié ce contenu ?
A lire également.

Des lignes directrices sur la portée des obligations applicables aux modèles d'IA à usage général (1)
29 juil. 2025 - 11:09,
Actualité
-Le règlement (UE) 2024/1689 (AI Act), entré en vigueur le 1er août 2024, vise à encadrer le développement et l’utilisation de l’intelligence artificielle dans l’Union européenne, en conciliant innovation technologique et protection des droits fondamentaux.

Dernier billet philosohico-cyber avant la plage
21 juil. 2025 - 10:00,
Tribune
-À l’approche des congés d’été, l’heure est à la réflexion — et pas seulement sur la température de l’eau ou le bon dosage de crème solaire. Entre arnaques bancaires de plus en plus sophistiquées, dérives technologiques, illusions cyber-industrielles et lacunes dans la gouvernance publique, ce billet...

Données de santé et intelligence artificielle : la France lance sa stratégie nationale pour accélérer l’innovation en santé
07 juil. 2025 - 23:57,
Actualité
- DSIHLe ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins, Yannick Neuder, a réuni ce 1er juillet un Comité stratégique exceptionnel pour présenter les premières étapes de la stratégie nationale sur l’intelligence artificielle (IA) et l’utilisation secondaire des données de santé. Objectif : structurer...

Ce qu’il fallait retenir de l’édition 2025 du congrès APSSIS
01 juil. 2025 - 00:00,
Actualité
- DSIHLa 13ᵉ édition du congrès APSSIS, qui s’est tenue en juin 2025, a une nouvelle fois confirmé sa place centrale dans l’écosystème de la cybersécurité en santé. Au fil de trois jours de conférences, de débats et de rencontres, RSSI, DPO, DSI, juristes et institutionnels ont croisé leurs expertises pou...