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Les migrations Windows XP - Partie 2, les mauvaises nouvelles

16 fév. 2015 - 11:26,
Tribune - Cédric Cartau
Une fois le constat fait que l’on s’y est tous pris comme des nuls dans la gestion de nos parcs de PC, quelles solutions pour remettre tout cela à plat ? Annonçons tout de suite la mauvaise nouvelle : ça va coûter un bras, si ce n’est pas un œil en prime.

Tout d’abord, tous les OS doivent être à jour, point barre. Et pas seulement les PC : on parle aussi des OS des tablettes, des téléphones portables du parc géré par la DSI, bref de tout ce qui se connecte à un réseau IP, qui est orienté « end-user » et qui d’une façon ou d’une autre dispose d’un accès Internet. Je vais être gentil pour cette fois, nous allons passer ostensiblement sous silence les photocopieurs multifonction, les imprimantes réseau, bref tous ces matériels sans interface utilisateur directe. Et quand on parle d’OS, nous rangeons dans cette catégorie à la fois la version de l’OS (Windows 7, Linux vXXX, etc.) mais aussi les patchs correctifs qui nous sont régulièrement envoyés par les éditeurs – reconnaissons-leur tout de même ce mérite d’avoir largement amélioré leurs procédures ces dernières années.

Juste pour ordre de grandeur, la migration d’un parc de 4000 PC de Windows XP vers Windows 7 représente un budget qui avoisine le million d’euros. Pourquoi une telle somme ? Certes il y a les PC trop anciens pour migrer, et qu’il faudra changer : mais dans beaucoup de cas, de toute manière ces mêmes PC auraient dû être changés sous peu, leur coût de remplacement ne peut donc pas être totalement imputé à l’opération de migration OS. La raison principale est qu’il faut prendre garde, à chaque PC, que des utilisateurs bien intentionnés n’aient pas installé des logiciels – et des données – indispensables à la marche de leur équipe ou service, et que l’on risque d’écraser par mégarde : pas de sauvegarde des données, plus de CD d’installation dudit logiciel, etc. Et donc les équipes doivent d’abord sauvegarder chaque PC en mode image (Ghost) avant migration, et bien entendu conserver cette sauvegarde pendant plusieurs mois – si les utilisateurs s’apercevaient le lendemain qu’un truc manque, ce serait trop beau.

Et enfin il y a le noyau dur, les PC tellement spécifiques que l’on ne sait pas les migrer : trop de logiciels installés non connus et maîtrisés par la DSI, trop de temps pour qualifier leur bon fonctionnement sous Windows 7. Pour ordre de grandeur, sur un parc de 5000 PC, si les 4000 premiers sont dans le lot de ce qui est migrable (donc avec un coût avoisinant le million d’euros), les 1000 derniers vont consommer à peu près autant tellement les spécificités coutent cher dans un domaine industrialisé.

Et encore, parmi ces PC, certains ne sont même pas migrables : le PC qui pilote l'automate machin ou le scanner bidule, le PC qui fait tourner un logiciel de gestion hyper spécialisé dont l'éditeur a disparu depuis belle lurette, etc. etc. etc. Pour ces derniers, il faudra les positionner sur un VLAN filtré par un firewall interne, et entamer un long processus de migration, au fur et à mesure de la belle mort des matériels.

Et quand on aura presque fini Windows 7, il faudra passer à Windows 10. Et ça, c'est juste pour se mettre à l'état de l'art. Je vous avais bien dit le bras plus l'œil.

A suivre…

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