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Une fenêtre ouverte sur le futur de la médecine
Il s’agit d’une manifestation d’envergure internationale, originale à plus d’un titre, notamment par la mixité de ses publics. On y croise en effet médecins et patients (e-patients bien sûr), communicants de la pharma 2.0 et institutionnels, start ups et poids lourds de l’industrie pharmaceutique… Côté hospitalier, on y traite plutôt de l’évolution de la relation avec les patients sous l’influence du numérique que des systèmes d’information, mais on ne peut guère douter que ces derniers finiront par être impactés par la révolution de la santé connectée.
C’était donc l’occasion, comme nous y a invités le Dr Jacques Lucas, vice-président du CNOM (3), de « regarder l’avenir avec enthousiasme, mais en sachant se prémunir d’un certain nombre de risques ». Les risques sur lesquels il a souhaité porter notre attention, lors de la conférence « Outils 2.0 pour médecins », sont relatifs au développement de la m-santé, dont le volume d’applis et d’objets connectés connaît actuellement un véritable emballement. Le nombre d’applis de « santé – bien être », au sens large, a été multiplié par 5 entre 2012 et 2013 nous a rappelé, un peu plus tard, Guillaume Marchand, fondateur de dmd-santé, et leur volume atteint désormais 100 000 ; sachant toutefois que, pour près de la moitié, elles sont téléchargées une fois, lancées, puis effacées !
Pour l’interne en psychiatrie qui a lancé, avec dmd, une sorte de Que choisir de la santé mobile, comme pour le représentant ordinal, en m-santé, l’évaluation se révèle indispensable. S’il doute encore que la méthodologie mise en œuvre par dmd soit suffisante, Jacques Lucas écarte en revanche l’idée de faire appel à la HAS. « Je parle bien d’évaluation, insiste-t-il, et non plus de certification ou de labellisation. Il nous faudra réussir à inventer une évaluation qui associe les professionnels et les usagers. Elle doit porter sur la sécurité au sens de la fiabilité ». Pour le vice-président du CNOM, ces applis ou objets devraient en effet pouvoir être recommandés, y compris par les médecins eux-mêmes. Autrement dit prescrits, et, pourquoi pas, remboursés, si tant est qu’ils soient bénéfiques en matière de prévention ou de suivi. Jacques Lucas rappelle cependant que le médecin peut prescrire sans que cela ouvre automatiquement au remboursement.
(1) Massive open online course
(3) Conseil national de l’Ordre des médecins
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