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La santé connectée, c’est (déjà) maintenant !
L’apport des nouvelles technologies dans le suivi à distance, a permis d’une part, de faciliter sa mise en place mais également d’apporter un élément qualitatif dans la relation médecin-patient. En effet, le personnel soignant ayant la possibilité de suivre les paramètres vitaux des patients, au jour le jour, peut prévenir tout incident, alerter, rappeler la prise d’un traitement en cas d’oubli, bref accompagner le patient dans son comportement face à la maladie.
Cet « accompagnement » est d’autant plus acceptable et acceptée par les patients, lorsque la logistique et les outils utilisés jouent la carte de la simplicité d’usage ou savent se faire de plus en plus transparent. A cet égard, le suivi à distance fait appel de plus en plus aux capteurs connectés, présentés sous la forme de bracelets, brassards, patchs, cannes... souvent reliés par ondes soit à un smartphone via une application mobile ou à d’autres devices permettant ensuite de transmettre les informations collectées à un centre médical distant.
On parle là, du concept de la santé connectée. Un des composants de ce secteur, est orienté vers les solutions permettant à tout à chacun, et pas forcément les malades, de mesurer et suivre des courbes de suivi concernant son poids, son activité physique, son alimentation, sa diminution de cigarettes. Ces données sont collectées sur des applications dédiées (mobiles, web) et peuvent être diffusées à un groupe de proches, via les réseaux sociaux. C’est ce qu’on appelle le quantified self.
Marché qui ne cesse d’évoluer et d’attirer de nombreux et divers acteurs. Tel le fabricant Terraillon plutôt connu dans l’électroménager, qui se lance dans ce vaste domaine avec son concept de balances connectées ; le Web Coach Pop 2.0. Une gamme de pèse-personnes liés à des impédancemètres, des indicateurs d'IMC, des accessoires compatibles (podomètre, tensiomètre) et une application permettant le stockage et le partage d’informations, via une connexion à son smartphone ou sa tablette.
Le quantified self explose littéralement depuis quelques mois/années, en proposant toute une gamme de produits et de services à un public, pas forcément malade mais qui tient à se maintenir en forme par le biais d’un coaching personnel ou aidé, facilité par le suivi de courbes (poids, activités sportives…). Les puristes pourront rétorquer que l’on s’éloigne un peu du terme de santé connectée, mais l’un des avantages de cette tendance est l’évangélisation des utilisateurs à l’utilisation de capteurs et d’applis de toutes sortes pour la captation et la diffusion de ses données personnelles.
L’acceptation par le plus grand nombre, de permettre un suivi par des professionnels de santé, tout en restant dans son environnement familier, son domicile, surtout quand il s’agit de sa santé, est un véritable enjeu de notre système de santé.
Le dernier rapport de la cour des comptes, pointe la nécessité de réduire les délais d’hospitalisation, en favorisant notamment la chirurgie ambulatoire, permettant un retour au domicile au plus vite. Une piste qui nécessitera de plus en plus des moyens de suivre à distance les patients. Et la course au développement continue dans la « transparence » des capteurs. Puisqu’ils pourront être ingérés sous la forme de pilules connectées, comme le propose la société californienne Proteus. Une fois à l’intérieur du corps, la pilule envoie des informations via un patch collé sur le corps qui officie comme un relais de transmission.
Le domicile devient une annexe de l’hôpital, dirait-on…
Pour en savoir sur les nouvelles technologies utilisées dans la captation des données médicales et personnelles : http://lemondedelaesante.wordpress.com/2013/07/30/panorama-de-lutilisation-des-nouvelles-technologies-au-coeur-de-la-e-sante-maj/
Pour en savoir Plus : Les Chroniques de Fabrice Vezin
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