Avec le développement des enjeux du numérique dans les établissements de santé, les budgets dédiés peuvent eux aussi faire un bond. Dans les couloirs des réunions de DSI, on murmure : « Et toi ? T’es à combien ? » Parce que, comme disait Montaigne, « quand je me regarde, je me désole. Quand je me compare, je me console. » Si la manœuvre est de bonne guerre, il reste indispensable de comparer ce qui est comparable. On entend parfois que la part idéale d’un budget SI dans celui global d’un établissement serait de 3%. On y est rarement. Encore que… 3% de quoi en fait ? Avec ou sans les charges salariales ? Où commence et où s’arrête finalement le périmètre d’un budget des systèmes d’information hospitaliers ?
Le 6 novembre 2023 a été publié le nouveau schéma stratégique des systèmes d’information de la Sécurité sociale 2023-2027. Il définit pour cinq ans la stratégie de transformation numérique des organismes de sécurité sociale.
Après un travail de 8 mois mené par la commission Formation de l’association, Interop’Santé a obtenu la certification QUALIOPI cet été pour l’ensemble de son programme de formation. « Cette certification obtenue dès le premier audit et sans réserve permet aux organismes qui souhaitent bénéficier de nos formations de disposer d’une prise en charge par les opérateurs de compétence » précise Jean-Charles Dron, vice-président de l’association.
La SAS Clinique Saint-Roch est un établissement de santé de la région Hauts-de-France basé sur 3 sites (Cambrai, Marchiennes et Denain), spécialisé en soins de suite et réadaptation et dont le cœur de métier repose, depuis 30 ans, sur la prise en charge du handicap et des accidents de la vie (1). Adhérent actif de la Fédération de l’Hospitalisation Privée (FHP), l’établissement s’est néanmoins rapproché de l’expertise du cabinet de conseil WELIOM dans le cadre de sa préparation à la certification HAS V2020, dont la visite des experts a eu lieu du 21 au 25 mars 2022. Témoignages de Monsieur Fabien LELOIR, gestionnaire de risques et qualiticien et du Docteur Joël CLICHE, Président SAS Clinique Saint-Roch
Nous n’avions pas encore eu le temps de l’évoquer, mais en avril dernier l’ANS a publié un corpus documentaire qui a fait l’objet de pas mal de discussions entre les experts du secteur : le référentiel d’identification électronique[1].
La Délégation ministérielle du numérique en santé (DNS) a organisé le 12 avril un webinaire consacré aux critères de sécurité des SI dans le cadre du référencement Ségur (SONS). Les résultats du questionnaire de la vague 1 sur leur niveau de maturité ont donné lieu à débat : devraient-ils être communiqués aux établissements de santé ?
Avec l'élection présidentielle, chaque candidat y va de ses promesses. Sans faire de politique, tout le monde sait bien que le futur élu ne pourra pas toutes les tenir. Une fois en place, le candidat élu fera « au mieux » et les déçus patienteront 5 ans, jusqu'au prochain cycle électoral. Le parallèle avec le choix d’un logiciel n’est peut-être pas si absurde.
Ça y est, c’est le printemps, il est largement temps de se changer les idées avec un petit quiz pas du tout orienté ni poil à gratter – pas mon genre. Une seule bonne réponse par question, on compte les points à la fin.
Du 14 au 16 mars derniers, pour la quatrième année consécutive, l’Agence du numérique en santé (ANS) a organisé son Projectathon d’interopérabilité des systèmes d’information de santé (SIS). Il s’est tenu à PariSanté Campus. Plus de 150 personnes, représentant 27 éditeurs, ont participé à ces trois jours de marathon pour tester l’interopérabilité de leur solution en temps réel. Sur place ou à distance, 150 tests ont été validés sur les 208 réalisés avec plus de 4 500 messages échangés via la plateforme collaborative Slack.
Depuis le lancement de l’opération militaire russe contre l’Ukraine le 24 février dernier, nous pouvons observer que le champ de bataille s’étend également à l’espace cyber.
Dans un premier article, nous avons commencé de décortiquer les notions de partage de données de santé et d’entrepôt. Suite de l’échange avec Me Marguerite Brac de La Perrière, associée Santé numérique du cabinet Lerins & BCW.
Le partage de données recouvre des réalités très différentes : au sein d’une équipe de soins, entre professionnels pour avis médical, etc. Me Marguerite Brac de La Perrière, associée Santé numérique du cabinet Lerins & BCW, est l’une des spécialistes en France du droit de la santé et du numérique[1]. L’occasion pour Cédric Cartau, RSSI et DPO du CHU de Nantes, d’un échange avec elle sur ce sujet de premier plan au cœur duquel se place le consentement du patient.
Dans un secteur plus que jamais convoité par les pirates informatiques, les DSI des établissements de santé doivent, aujourd’hui encore plus qu’hier, veiller à la sécurité et à la protection des données. C’est dans cette perspective que GoAnywhere MFT est désormais référencé à la CAIH dans le catalogue ELODI (pour Editeurs de LOgiciels DIstribués).
Stéthoscopes, aiguilles, tensiomètres… autant d’instruments médicaux sur lesquels s’appuient les soignants pour évaluer, diagnostiquer et traiter leurs patients. Si l’importance de ces appareils est incontestable, les données non structurées du SIH ont aussi un rôle crucial à jouer dans l’aide à la décision médicale et plus globalement dans l'expérience globale du parcours de soins patient. Encore faut-il qu’elles soient bien gérées.
Procédons à un vote tout ce qu’il y a de plus démocratique : faut-il des procédures dégradées relatives au SI ? Qui est contre ? Qui s’abstient ? A voté, c’est oui.
Les 135 Hôpitaux désignés Opérateurs de Services Essentiels (OSE) en 2021 ont défini et déclaré leurs Systèmes d’Informations Essentiels (SIE). La mise en œuvre opérationnelle des 23 règles de la Directive NIS I devient alors un chantier prioritaire, à mener selon un calendrier établi avec l’ANSSI. Certaines de ces règles sont transversales, et applicables à l’ensemble des SIE, d’autres leur sont particulières, comme la règle n°1 : « L'opérateur de services essentiels effectue et tient à jour, dans le cadre de l'homologation de sécurité prévue à la règle 3, une analyse de risque de ses systèmes d'information essentiels (SIE) ».
Coulissante, battantes, hermétiques… les portes d’accès au sein d’un établissement de santé sont de différentes natures. Leur contrôle d’accès physique répond cependant à un même impératif : assurer la praticité des usages pour ne pas freiner inutilement les professionnels de santé, les personnels hospitaliers et les usagers.
Lors du colloque annuel consacré à la cybersécurité organisé par le ministère – un rendez-vous maintenant incontournable –, une intervention de Sham[1] (assureur historiquement très présent dans le monde de la santé) a eu pour sujet le descriptif de ce qui est assurable et de ce qui ne l’est pas, parmi les risques cyber courants. Petit décryptage.
La demande d'examen d'imagerie par résonance magnétique (IRM) est croissante. Cette modalité d'imagerie n'est pas sans risque pour les patients porteurs de certains dispositifs médicaux implantables (DMI). La commission nationale d'évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé (CNEDiMTS) de la HAS publie un guide à l'attention des industriels, qui précise ses principes d'évaluation permettant de prendre en compte la compatibilité de cet examen chez le patient porteur d'un DMI. A cette occasion, la commission insiste sur la nécessité de fournir une bonne information à l'ensemble des professionnels mais également aux patients, dont l'implication est indispensable pour réaliser les examens d'IRM dans les meilleures conditions possibles.
La Direction générale de l'offre de soins a publié le 10 novembre la huitième édition de son Atlas des SIH, panorama complet de l’évolution des systèmes d’information de l’ensemble des établissements de santé.
Avec le Système d‘information Territorial d‘Echange et Partage (STEP) de documents médicaux du GHT Haut de Bretagne, ce sont les professionnels des 10 établissements du GHT et ceux du Centre Eugène Marquis (CLCC) qui pourront accéder aux documents patients et à une vue consolidée des rendez-vous alimentés automatiquement par les DPI. Pour concrétiser ce projet, stratégique pour l’amélioration et la sécurisation des prises en charge sur le territoire, le GHT a fait le choix de Maincare.
Le Groupe Dedalus (« Dedalus »), l’un des principaux éditeurs de solutions logicielles en santé dans le monde, a annoncé avoir finalisé l’acquisition à 100 % de Dobco Medical Systems N.V. (« Dobco »), entreprise à forte croissance spécialisée dans les solutions natives cloud d'imagerie d’entreprise. En 2018, Fortino Capital Partners a rejoint les fondateurs de Dobco en tant qu’actionnaire minoritaire, afin d’accompagner l’entreprise dans sa croissance internationale et de soutenir ses investissements en recherche et en développement.
Malgré un développement très important du numérique dans le secteur santé, le parcours administratif du patient relève encore trop souvent du parcours du « combattant » pour organiser en amont l’accès aux soins dont il a besoin. Les agents des accueils et des admissions sont la plupart du temps surchargés par des tâches chronophages liées à un manque de fluidité dans le recueil et la consolidation des données, les empêchant de mieux préparer, anticiper et sécuriser la qualité des flux patients, quel que soit le type de prise en charge au sein de l’établissement. Au final, patients et agents ne bénéficient pas de manière concrète du virage numérique dont se font pourtant l’écho les instances et les industriels du secteur santé. Par ailleurs, l’établissement donne une image dégradée de ses processus internes, tant vis-à-vis des patients que des professionnels de santé, mais aussi des débiteurs tels que l’assurance maladie obligatoire ou complémentaire.
Le programme Pro-PS du GIE Sesam-Vitale vise à accompagner et à accélérer la mise à jour des postes informatiques des professionnels de santé. Début octobre, le GIE a diffusé un kit de communication aux conseillers informatiques Service.
Le groupe Evolucare est fier d’annoncer l’acquisition de l’activité de Gestion Administrative du Patient (GAP) de Cerner France. Complémentaire à l’activité GAP d’Evolucare, cette dernière vient renforcer le positionnement du groupe sur ce pôle stratégique pour le développement d’Evolucare. La solution est déployée chez de nombreux clients, notamment des grands groupes privés et des ESPIC.
En externalisant l’hébergement des données de santé auprès d’un prestataire certifié HDS, les acteurs du secteur de la santé réduisent leurs coûts de fonctionnement et leur charge de travail liés au suivi réglementaire et opérationnel d’un hébergement dans un datacenter privé.
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